Nous ne nous en sommes pas encore remis.
Mais la France, dont on dit pourtant si souvent qu’elle est entrée en
phase de déclin depuis qu’elle a ouvert ses portes à une immigration
incontrôlée, semble encore capable d’effectuer de remarquables
découvertes susceptibles de changer la face du monde, comme ce fut le cas au début du XXe siècle, par exemple, avec la découverte du radium par les époux Curie.
Au mois de septembre, alors que l’on s’interrogeait sur le fait de
savoir si c’était encore l’été ou déjà l’automne, un savant français, très en
vue dans les allées du pouvoir, a ainsi mis en évidence, au terme de moult
expériences, que l’on obtenait de l’eau chaude si l’on décidait de chauffer
de l’eau froide au moyen d’une source d’une chaleur.
Cette stupéfiante découverte, à peine brevetée, a ouvert
immédiatement un débat, toujours en cours, sur la quantité d’énergie
nécessaire pour que l’eau dite chaude atteigne la température de 19 degrés , ou soit contenue entre 17 et 19 degrés.
La vive controverse ainsi ouverte a, assez étonnamment, évité
d’investir le problème du chauffage de l’eau jusqu’à 35 ou 40 degrés,
destinée à être utilisée pour la vaisselle…Nous étions encore dans la stupéfaction et la perplexité qu’on
annonçait une nouvelle découverte spectaculaire.
Une autre équipe de savants qui utilise gracieusement des locaux
situés au 68 de la rue du Rocher, a en effet pu déterminer, après une
expérimentation sur une centaine de cobayes rémunérés, que le port du col roulé pouvait constituer une réponse adaptée pour lutter contre les attaques du froid l’hiver.
Aussi sûrement que le fait de jeter l’argent par les fenêtres en faisant
fonctionner les systèmes de chauffage à pleine puissance !
Une telle découverte, tout à fait essentielle, a cependant provoqué
une levée de boucliers du syndicat des plombiers chauffagistes, craignant pour le devenir de leur activité, avec les recommandations exprimées dès son annonce.
A contrario, elle a été saluée comme telle par la fédération des
éleveurs de moutons de Haute Auvergne et celle de Basse Provence, ces
professionnels ayant enfin le sentiment de voir leurs efforts et leur travail reconnus et récompensés.
Le seul problème, c’est qu’une bonne partie des pulls à col roulé sont
désormais fabriqués en acrylique, ce qui fait, de longue date, le bonheur
des entreprises chinoises produisant cette matière première indispensable.
Comme quoi, une fois encore, notre pays risque de perdre le bénéfice
du travail de ses équipes scientifiques au profit des industries étrangères.
Affaire à suivre, au moment où commencent à circuler des éléments
et quelques informations partielles sur l’invention d’un outil
révolutionnaire et d’une simplicité stupéfiante pour couper le beurre…