Alors même que nous avons découvert que les minima sociaux
constituaient autant d’allocations différentielles et une somme globale de
30 milliards d’euros partagée entre plus ou moins quatre millions et demi
de foyers, il nous apparaît que nous ne sommes pas au bout de nos
interrogations sur l’argent coulant à flots dans notre société…
Commençons par le début
C’est à dire 13 euros.
Une somme somme toute modique qui représente cependant, pour
chaque action en circulation, le montant du dividende distribué en avril
2024, sur la base de la distribution des bénéfices 2023
Rapportée à la valeur de l’action, ce dividende n’est pas trop élevé,,
puisque la part LVMH se situe ces temps derniers aux alentours des 600
euros, ce qui ferait une rentabilité apparente de 2 % …
Sauf qu’à ce stade, il faut se souvenir que 48,9 % du capital de
LVMH appartiennent à la famille de Bernard Arnault et que cela
représente 244 581 428 actions, soit un dividende cumulé de près de 3,18
Mds d’euros
Nous sommes tout de même en présence d’un capital de plus ou
moins 200 milliards d’euros, assimilables en termes fiscaux à ce que l’on
appelle des biens professionnels et donc, au cas où existerait un impôt de
solidarité sur la fortune, exonéré de toute imposition à ce titre.
Comme d’ailleurs la plus grande partie du patrimoine de plus de 820
Mds d’euros détenu par les vingt cinq plus grosses fortunes industrielles et
commerciales de notre pays…
Du point de vue de l’impôt sur le revenu, ces dividendes offrent
l’opportunité d’un crédit d’impôt de 40 % et d’une taxation au prélèvement
forfaitaire obligatoire, c’est à dire 12,8 %…
Enfin, le montant global des dividendes distribués par LVMH
dépasse le montant annuel du minimum vieillesse versé à plus de 600 000
retraités.
Un pognon de dingue, disait il…